Jean-Michel Philip, Directeur général du SIGEIF Mobilités

 

Sénart comptera bientôt 3 stations GNV. Pourquoi développer les stations de gaz naturel ?

Parce que les chiffres sont éloquents : zéro émission de particules et 50 % d'oxyde d'azote en moins. Avec le biogaz, issu de la méthanisation de déchets verts, on diminue de 80 % les émissions de gaz à effet de serre. Pour les poids lourds, l'électricité n'est pas une option. La seule solution pérenne, économiquement viable et durable c'est le gaz. Mais le manque de station d'avitaillement
est un frein, d'où notre volonté d'implanter des stations là où se situent les plus forts besoins, comme dans le parc de l’A5-Sénart.

Comment avez-vous travaillé avec l'ÉPA Sénart ?

On n'avait jamais vu ça ! Alors que nous avons d'habitude toutes les peines du monde, nous avons rencontré cette fois-ci un opérateur proactif qui demandait expressément du BioGaz aux vertus
environnementales indéniables. Nous avons travaillé en véritables partenaires, rédigeant conjointement le cahier des charges. Nous avons mené ensemble une enquête auprès des usagers du parc pour mieux répondre à leurs besoins Et nous prévoyons aujourd'hui une offre d'azote liquide pour remplacer les moteurs gazoles des camions réfrigérés.

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